Oeuvres d'inspiration symbolique

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Les principales oeuvres de grand format sont au musée d'Angoulême. Elles sont essentiellement d'inspitation symbolique ou biblique.

Pour plus de renseignements, Mme Monique Bussac, conservateur du musée d'Angoulême, est la personne la plus experte sur l'oeuvre d'Henry Daras

 


Femme pleurant la fin du jour, huile sur toile
Musée d'Angoulême

Moïse sauvé des eaux, huile sur toile
169 x 115 cm
Musée d'Angoulême


Le buisson ardent (v. 1895-1900)
Huile sur la toile L. 1,10m H. 1,59
Musée d'Angoulême


Résurrection du fils de la veuve de Naïm
huile sur toile 202 x 134 cm. Musée d'Angoulême

Moîse sauvé des eaux, huile sur toile
169 x 115 cm
Musée d'Angoulême

 

Le buisson ardent
Parfaitement assimilable au genre du paysage historique qui devient à cette époque la grande spécialité du courant « puvisien », le buisson ardent paraît dater de ces années d'hésitations, sans doute dans la suite des ceuvres présentées au Salon de 1895, Tobie et l'Ange, Christ réssusitant un aveugle né et, pour la seconde fois, Samson. Le personnage, quoique bien installé au premier plan, est démesuré par rapport à la très large ouverture du paysage désertique, presque abstrait, auquel il est totalement assimilé. Le fait biblique enfin n'est représenté qu'avec un minimum d'effets. Figurant Moïse de dos, en tête à tête avec la colonne de fumée qui exprime la présence divine, Daras joue visiblement la simplicité, se situant ainsi dans la tradition a-dramatique et a-rhétorique de Puvis. Aucun élément anecdotique ne vient troubler la composition, aucun accessoire traditionnel de la scène du buisson ardent (troupeau de moutons, houlette se transformant en serpent, chaussures à terre, Vierge assise dans le brasier...), ne dérange l'élégante construction horizontale du tableau, tout en demi-teintes, se référant, comme si souvent, à la fresque. L'élaboration trés audacieuse des éléments du paysage, à la limite de cette abstraction qui tente fréquemment Daras, n'apparaissait pas dans une étude préparatoire ou certes Moïse avait déjà sa place latérale, mais dans laquelle l'artiste envisageait une harmonie plus tranchée, des couleurs chaudes qui ne sont pas celles de l'oeuvre achevée, assurément plus fine et délicate, plus moderne également.
Bruno Gaudichon

Les peintures décoratives d'Henry Daras
à l'église Saint-François de Sales à Paris

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Une des peintures décorant les murs d'une chapelle
latérale : Ste Hélène

L'étude
largeur 37cm , hauteur 108cm
Coll. part.

 

L'oeuvre

 

David (1886)
Huile sur toile, 2,39 x 1,51 cm
Musée d'Angoulême
"David semble offrir son exploit à l'humanité. Cette inspiration n'est pas éloignée de celle du Samson qui mettait déjà en évidence ce discours symboliste sur l'opposition ombre-lumière (cheveux blonds - cheveux noirs, ruse - force, vie- mort)". Bruno Gaudichon.

 

 

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